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Pauline, aux Championnats du Monde Masters route à ALBI ce dimanche

- Victor SANTOS

Une année chargée, avec des complications mais pleine d'émotions fortes. Et c'est pas fini...

Pauline, aux Championnats du Monde Masters route à ALBI ce dimanche

J-7 avant prochain le 3e Championnat du Monde Master de l'année. (Cyclo-cross, VTT et Route) Je viens juste d'aller le re-reconnaître cette après midi pour mettre toutes les chances de mon côté.  Plus de stress depuis mon accident.  Je prend les choses vraiment tranquillement, sans pression.  Juste vivre une nouvelle aventure, en donnant quand même le max.  

Après le titre mondial en cyclo-cross, je visais le doublé en VTT sur un parcours très exigeant et très vallonné comme j'affectionne.  Malheureusement mes espoirs ont vite été brisés. J'ai eu un grave accident, 3 semaines avant, lors de ma sortie "récup" le lendemain de la qualification à l'Albigeoise. 

En course route, c'est différent. C'est compliquer d'avoir des espoirs. C'est plus stratégique, surtout sur le parcours d'Albi. 

Le parcours est peu exigeant physiquement, relativement plat. C'est, pour le coup, pas un parcours pour moi. ( Mais on sait jamais!!!) 

Juste un faux plat montant de 5km à mi-parcours.  C'est, je pense, le seul endroit où des petits paquets peuvent se former.  

Sinon, ce sera tout simplement une arrivée au sprint.  

Autant dire que ça m'arrangerait pas! 

 

L'année dernière je m'étais déjà qualifiée pour ce Mondial Gran fondo, mais c'était en Australie.  Pas très simple d'y aller.  

Je savais que 2017 sera à Albi, à "domicile".  

Que demander de mieux? Du monde qu'on connaît sur les bords de routes pour encourager, ça donne des ailes.  En plus, c'est tellement simple en organisation pour s'y rendre.  Juste la date, fin d'été, pas très simple. C'est une période de coupure généralement car j'ai beaucoup de travail. J'ai vraiment du mal à m'entraîner quand mon associée ou mes collaborateurs sont en vacances. 

 

Mais c'est sur, qu'un mondial à domicile, ça facilite quand même la tâche.  Car entre le travail, la vie de famille, l'entraînement et les courses, tout est cadré pour ne pas négliger un domaine. Mais c'est chaud parfois!  Alors quand il y a pas 10h de déplacement à faire, c'est confortable. 

Je charge quand même un peu trop mon emploi du temps. Car, comme je suis insatiable, je cumule dans l'année les trois disciplines, trois saisons en une, d'affilées.  Hiver cyclo-cross, printemps Vtt et été la Route.  C'est pas la bonne solution pour être performant dans une discipline. J'en suis consciente, mais j'ai besoin de ce changement régulier pour ne pas me lasser.  

En tout cas pour ce dernier mondial, je n'ai pas touché à mon VTT depuis mi-juillet.  Pour ne pas accumuler plus de fatigue et surtout pour rester centrée sur ce dernier objectif.  Mais là, j'avoue que les chemins me manquent.  Depuis l'accident mon penchant pour le VTT est vraiment net face au vélo de Route.  

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